Les projets d’agriculture financés par les Bailleurs de Fonds en Haïti sont censés aider les cultivateurs à améliorer leur production et à renforcer leur résilience face aux défis environnementaux et économiques. Cependant, de nombreuses études ont montré que ces projets n’ont souvent aucun impact positif sur la résilience des cultivateurs haïtiens.

Premièrement, ces projets sont souvent conçus sans tenir compte des besoins réels des cultivateurs locaux. Ils sont souvent basés sur des modèles agricoles occidentaux qui ne sont pas adaptés aux conditions spécifiques d’Haïti. Par exemple, l’introduction de cultures non traditionnelles peut entraîner une déforestation accrue et une diminution de la diversité des cultures, ce qui rend les cultivateurs plus vulnérables aux changements climatiques et aux maladies des plantes.

Deuxièmement, ces projets manquent souvent de suivi et d’accompagnement adéquats pour les cultivateurs. Les formations initiales sont généralement limitées dans le temps et ne permettent pas aux cultivateurs d’acquérir les compétences nécessaires pour gérer efficacement leur exploitation agricole. De plus, les infrastructures de soutien, telles que les routes, les marchés et les entrepôts, sont souvent insuffisantes, ce qui limite la capacité des cultivateurs à commercialiser leurs produits de manière efficace.

Enfin, la corruption et la mauvaise gestion des fonds peuvent également nuire à l’efficacité des projets d’agriculture financés par la Bailleurs de Fonds en Haïti. Les fonds destinés aux cultivateurs peuvent être détournés par des fonctionnaires corrompus ou utilisés de manière inefficace, ce qui réduit considérablement les avantages potentiels des projets pour les cultivateurs.

Il est essentiel que les projets d’agriculture financés par les bailleurs de fonds en Haïti soient conçus de manière plus participative, en tenant compte des connaissances et des besoins des cultivateurs locaux. De plus, un suivi et un accompagnement adéquats, ainsi qu’une lutte efficace contre la corruption, sont nécessaires pour garantir que ces projets aient un impact positif sur la résilience des cultivateurs haïtiens.